(extrait de sa biographie sur deezer)
Le chanteur zazou
En 1976, l’attrait pour la chanson est le plus fort et Richard Gotainer décide de se lancer avec un premier 45-tours : « Le Moustique », bientôt suivi par un album, Le Forgeur de Tempos, inspiré d’un album de Marcel Gotlib. Le public découvre cet étrange binoclard chantant aux textes plein de fantaisie comme « Too moo » ou « L’empereur du flipper ».
On peut aller voir son site ici: https://gotainer.com
D’abord les audios
Altos
Hommes
Mezzos
et Sopranos
Ensuite les paroles
J’entends de mon lit
La situation est tragique
J’entends de mon lit
Comme une musique
Un genre de moustique
Un ouistiti de cet acabit
Un genre de bête vole dans la nuit
J’entends quelque chose qui bourdonne
Comme un moteur qui ronronne
À la manière d’un énorme bombardier
Il est là tout près qui résonne
Il est là qui fanfaronne
Sans cesse il passe et repasse sous mon nez
Sans bouger, j’épie
Paralysé par la panique
Sans bouger, j’épie
Tapi dans la nuit
C’est le bruit typique
Le cri de la bête qui pique
C’est le bruit qui pique typique au moustique
J’entends quelque chose qui bourdonne
Comme un moteur qui ronronne
À la manière d’un énorme bombardier
Il est là tout près qui résonne
Il est là qui fanfaronne
Sans cesse il passe et repasse sous mon nez
(moustique, moustique, moustique, moustique)
Les yeux tout bouffis
À l’affût du moindre trafic
Les yeux tout bouffis
Debout sur le lit
J’épie la musique
Le bruit de la bête qui pique
J’épie la musique typique au moustique
Mais voilà, je ne l’entends plus
L’atmosphère est tendue
Lequel de nous va frapper le premier ?
Je suis armé, bien entendu
D’une espèce de massue
La corrida va pouvoir commencer
Si j’ai bien compris
Si j’ai bien saisi la tactique
Ou bien je l’occis
Ou c’est lui qui pique
Je sonne l’hallali
J’ouvre la lumière électrique
J’en ai ma claque de tourner en bourrique
Ça ne fait pas l’ombre d’un pli
Il est là, c’est bien lui
Qui me regarde en me faisant des pieds d’nez
Il est là, tout près du nombril
Il est là, c’est bien lui
Qui s’en va
Qui s’enfuit
Tout là-bas
Dans la nuit…