Sous une véranda, chez Louis.
Nous nous sommes retrouvéEs le lundi 29 juin 2020 pour faire une jolie fête avant les vacances. (il manque vraiment des images!)
Nous avons bien mangé et bu et chanté et ri.
Pour les chansons il y avait, entre autres:
Les moulins de mon cœur de Michel Legrand,
Madame Nature de Aldebert
L’Amour est cerise de Jean Ferrat
Ne pleure pas Jeanette
et Le malheureux fils-père de Georgius
Bravo les cuisinières, les cuisiniers, le guitariste, la chef de chœur et les choristes…
Ci-dessous quelques traces…
Les moulins de mon cœur
Comme une pierre que l’on jette
Dans l’eau vive d’un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l’eau
Comme un manège de lune
Avec ses chevaux d’étoiles
Comme un anneau de Saturne
Un ballon de carnaval
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D’un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Comme un écheveau de laine
Entre les mains d’un enfant
Ou les mots d’une rengaine
Pris dans les harpes du vent
Comme un tourbillon de neige
Comme un vol de goélands
Sur des forêts de Norvège
Sur des moutons d’océan
Comme le chemin de ronde
Que font sans cesse les heures
Le voyage autour du monde
D’un tournesol dans sa fleur
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Ce jour-là près de la source
Dieu sait ce que tu m’as dit
Mais l’été finit sa course
L’oiseau tomba de son nid
Et voilà que sur le sable
Nos pas s’effacent déjà
Et je suis seul à la table
Qui résonne sous mes doigts
Comme un tambourin qui pleure
Sous les gouttes de la pluie
Comme les chansons qui meurent
Aussitôt qu’on les oublie
Et les feuilles de l’automne
Rencontre des ciels moins bleus
Et ton absence leur donne
La couleur de tes cheveux
Une pierre que l’on jette
Dans l’eau vive d’un ruisseau
Et qui laisse derrière elle
Des milliers de ronds dans l’eau
Au vent des quatre saisons
Tu fais tourner de ton nom
Tous les moulins de mon cœur
Madame Nature par Aldebert
Sur le bord de ma fenêtre
Accoudé à l’horizon
Je regarde ma planète
S’emmêler dans les saisons
Quel heureux arrangement
Et capharnaüm unique
Réglé on ne sait comment
Comme du papier à musique
Si d’aventure
Je vous déçois
Madame Nature
Comme il se doit
Promis juré
De vous à moi
Je vais changer
Que vous soyez au moins une fois
Fière de moi
Pour nos arbres et nos rivières
Nos montagnes et nos banquises
Si du haut de nos tours de verre
On arrêtait les bêtises
D’un même abracadabra
Retapons l’astre magique
Réglé on ne sait pourquoi
Comme du papier à musique
Si d’aventure
Je vous déçois
Madame Nature
Comme il se doit
Promis juré
De vous à moi
Je vais changer
Que vous soyez au moins une fois
Fière de moi
Ras-le-pôle nous dit-elle
Eden au bout du rouleau
Madame Nature, je vais vous aider
A chasser le naturel
Il ne revient pas au galop
Madame Nature
Pour ce qu’il reste d’animaux
De solennel et de beau
Je vais vous aimer
Encore ce merle moqueur
Qui m’invite à lever tête
Délaisser à la bonne heure
Nos portables et tablettes
Cette chanson fait le sermon
De veiller au caillou cosmique
Réglé oui mais jusqu’à quand
Comme du papier à musique
Madame Nature
Comme du papier à musique
Je vais vous aimer
Si d’aventure
Je vous déçois
Madame Nature
Comme il se doit
Promis juré
De vous à moi
Je vais changer
Que vous soyez au moins une fois
Fière de moi
L’amour est cerise de Jean Ferrat
L’amour est cerise
Rebelle et soumise,
paupières baissées
Quitte ta chemise,
belle fiancée
L’amour est cerise
et le temps pressé
C’est partie remise
pour aller danser
Autant qu’il nous semble
raisonnable et fou
Nous irons ensemble
au-delà de tout
Prête-moi ta bouche
pour t’aimer un peu
Ouvre-moi ta couche,
pour l’amour de Dieu
Laisse-moi sans crainte
venir à genoux
Goûter ton absinthe,
boire ton vin doux
Ô rires et plaintes,
ô mots insensés
La folle complainte
s’est vite élancée
Défions le monde
et ses interdits
Ton plaisir inonde
ma bouche ravie
Vertu ou licence,
par Dieu je m’en fous
Je perds ma semence
dans ton sexe roux
Ô Pierrot de lune,
ô monts et merveilles
Voilà que ma plume
tombe de sommeil
Et comme une louve
aux enfants frileux
La nuit nous recouvre
de son manteau bleu
Rebelle et soumise,
paupières lassées
Remets ta chemise,
belle fiancée
L’amour est cerise
et le temps passé
C’est partie remise
pour aller danser
Le fils-père de Georgius
Il était beau, il s’appelait Jules
Il n’avait pas encore fauté
Quand certain soir, au crépuscule
Par le désir il fut hanté.
Juste à ce moment une brunette
Qui descendait de l’autobus
Lui dit : « Viens-tu dans ma chambrette ?
J’habite au quartier Picpus… »
Amour ! Amour ! Tu fais faire des folies
Amour ! Amour ! Tu nous fais bien du mal !
Il soupira. « Si je faute ma mie
M’épouseras-tu ? » « Oui » dit-elle- C’est fatal !
Mais quand il s’fut donné bêtement
Elle lui dit : « Maintenant va-t-en ! »
Et le jeta dehors de sa maison
Sans lui rendre son pantalon.
C’est alors qu’il comprit
Sa honte et sa misère.
Un malaise le prit :
Jules était fils père !
A fin d’dissimuler sa faute
Il prit d’affreuses précautions
Il se serra les entrecôtes
Et fit élargir ses caleçons
Mais un jour il perdit sa place
Le patron l’ayant fait appeler
« T’as fauté, je te chasse :
Faut pas d’fils-père à l’atelier »
Amour ! Amour ! Tu fais faire des folies
Amour ! Amour ! Tu nous fais bien du mal !
Pour oublier, il sombra dans l’orgie
Il but du cidre et de l’Urodonal.
Alors à Montmartre là-haut
On l’vit rouler dans le ruisseau
Tandis que d’joyeux noctambules
Venaient tirer l’oreille à Jules.
Et de son pauvre corps
Les filles abusèrent :
On n’est pas respecté
Quand on est fils-père.
Un soir dans une louche officine
Il entra, décidé à tout
Et vit une femme, une gourgandine,
Qui s’appelait madame Guettautrou.
Pour faire disparaître les traces
De la faute du pauvre gueux
Elle lui charcuta la carcasse
En se servant d’une pelle à feu.
Amour ! Amour ! Tu fais faire des folies
Amour ! Amour ! Tu nous fais bien du mal !
Le pauvre gars faillit perdre la vie
Hier il est sorti de l’hôpital.
Et maintenant pâle et flétri
Le ventre et les seins pleins de plis
Sur le Sébasto on peut le voir
Il est devenu fils du trottoir !
Mariez-vous jeunes gens
Avant d’vous laisser faire
Ne faites pas comme Jules
Le malheureux fils-père…
Ne pleure pas Jeannette
Ne pleure pas Jeannette
Tra la la la la la la la la la la la
Ne pleure pas Jeannette
Nous te marierons. (bis)
Avec le fils d’un prince
Tra la la la la la la la la la la la
Avec le fils d’un prince
Ou celui d’un baron. (bis)
Je ne veux pas d’un prince
Tra la la la la la la la la la la la
Je ne veux pas d’un prince
Encore moins de baron. (bis)
Je veux mon ami Pierre
Tra la la la la la la la la la la la
Je veux mon ami Pierre
celui qui est en prison. (bis)
Tu n’auras pas ton Pierre
Tra la la la la la la la la la la la
Tu n’auras pas ton Pierre
Nous le pendouillerons. (bis)
Si vous pendouillez Pierre
Tra la la la la la la la la la la la
Si vous pendouillez Pierre
Pendouillez-moi avec. (bis)
Et l’on pendouilla Pierre
Tra la la la la la la la la la la la
Et l’on pendouilla Pierre
Et sa Jeannette avec. (bis)
Sur la plus haute branche
Tra la la la la la la la la la la la
Sur la plus haute branche
Un rossignol chantait. (bis)
Il chantait les louanges
Tra la la la la la la la la la la la
Il chantait les louanges
De Pierre et de Jeannette. (bis)
Pour les plaisirs de la table
Il y avait les carottes maghrébines:
– 600 g de carottes
– 3 gousses d’ail
– 1 c à soupe d’huile d’olive
– 1 c à café de cumin
– 1/2 à café de Harissa
– 1/2 c à café de paprika
– Sel, poivre
Eplucher et couper les carottes en rondelles et les cuire à l’eau bouillante salée. Elles ne doivent être ni trop dures ni trop molles… Egoutter et réserver. Conserver l’eau de cuisson.
Dans une sauteuse ou une poêle, chauffer l’huile, ajouter l’ail écrasé, du tomata, la Harissa, le sel et les épices. Faire revenir l’ensemble en évitant que l’ail ne brûle pendant au moins 3 mn.
Incorporer les carottes, bien mélanger puis rajouter l’eau de cuisson pour qu’elle affleure et laisser mijoter à tout petit feu jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau.
Servir froid, parsemé de coriandre ou de persil.
Marc (B)